La follaneta

Après avoir passé deux jours d'été avec plus de 25° au thermomètre, ce soir va arriver l'orage et ses odeurs de bitume mouillé.

C'est également la semaine des langues au cinéma et nous irons sûrement voir un film français, comme si ça me manquait. Compliment suprême, je parle comme une espagnole native, tellement que c'est une native qui me l'a dit.

Je me languis de mon amour, 1500km c'est loin et deux mois c'est long. Du coup je mange, deuxième tablette complète en deux jours. Après viennent les boutons et les regrets :/

Je dois travailler mais la motivation est parfaitement absente. J'ai très/trop peu dormi et c'est difficile de garder les yeux ouverts. Buvons, de l'eau cette fois, pour noyer notre peine. 

Je m'étais pourtant dit que je referais plus de blog. Hum. Faut croire que j'ai changé d'avis. C'est que l'envie d'écrire, de décrire se fait tellement pressante parfois. L'appareil photo ne suffit pas/plus, et je n'aime pas les journaux intimes manuscrits, j'arrache toujours tout à la fin.

C'est qu'en étant à l'étranger, les sens se trouvent décuplés. Je remarque le moindre détail, le chien difforme, les vêtements bien accordés, le maquillage de mamie multicolore-mais-joli.

Ce que j'aime par dessus tout ? Les troupeaux de parapluies tous différents les uns des autres, et pas un seul n'est noir. Aussi voir une fille porter des chaussures de l'exacte même couleur que son pantalon, de telle sorte qu'on ne puisse pas savoir vraiment si elle en porte ou pas, des chaussures. 

Et puisque je me bourre le crâne à coup de films, d'albums musicaux hasardeux aussi, je compte bien faire une liste ici-même, histoire d'avoir une trace visuelle.

Ah et aujourd'hui j'ai découvert Kiko, et j'aime drôlement bien.